Les Fleurs de Montipou.
Eparpillées sur la pelouse calcicole, elles savourent l'espace et le grand air. Et quand le ciel est gris, elles forment des touches de peitnure impressionnistes, délivrant la lumière qui nous manque.
Parfois, mon œil trop curieux s'approche de leur calice et découpe alors autrement forme et couleurs. Comme une abeille, j’espère butiner leur parfum et leur secret.
Les graminées s'emmêlent avec bonheur et les cheveux d'ange dansent sur une petite musique étrange qui sonne en moi comme un carillon si doux.
Sensibles, aériennes et reliées à la terre, elles insufflent en moi sans le savoir, sans le vouloir comme un souffle d'éternité... L'offrande de ce qu'elles sont, simples, libres, fragiles nous montre le chemin de l'abandon quand nous ne cherchons plus à contrôler ce qui nous agit, ce qui nous agite ... Nous voyons la vie à l’œuvre et nous la laissons nous conduire...