Vert Qui Rit... Vert Qui Pleure.
Cascades de verts... Du tout nouveau, tout beau !
Quels habits de fête dans le monde végétal pour me faire tourner la tête et renverser mon cœur!
J'ai tendu dans l'espace un hamac invisible et me suis laissée bercer. J'ai fait danser ces branches qui me font penser à des marionnettes bien délicates. Je me suis laissée colorier de vert pâle, lumineux. J'ai roulé dans la douce pente ombragée, emportée par ce trot du rythme des saisons.
Je me balance dans ce temps suspendu, dans cet espace qui ouvre si loin mon cœur. J'entends rire la terre qui pulse dans ces veines tous ces verts innombrables. Ils teintent de lumière et de vie accordée.
Dans l'image pourtant tout à coup, un trouble, un silence...
Il y a sur la terre des enfants qui déjà ne rient plus, et des mères qui ne riront plus jamais. Que mes douces branches, vivantes, suspendues communiquent ici et là bas un peu de leur douceur. Je les vois essuyer des larmes, et communiquer, invisible, ce bercement maternel.